Les principes spirituels
En considérant les principes spirituels contenus dans la troisième étape, nous nous concentrons d’abord sur la capitulation et la bonne volonté. Nous examinerons ensuite de quelle manière l’espoir s’est transformé en foi et en confiance. En dernier, nous verrons comment l’engagement est lié à la troisième étape.
Pour nous, il est facile de pratiquer le principe de la capitulation quand tout se passe comme nous le voulons ou, du moins, selon notre impression. En fait, quand tout va bien, il est possible que nous nous laissions bercer par l’illusion que nous avons tout en main, ce qui n’engage pas vraiment à vouloir « s’en remettre à une puissance supérieure ». Capituler et s’en remettre aux soins de Dieu tel que nous le concevons est un principe essentiel, même lorsque tout va bien.
De quelle manière est-ce que je renforce ma décision de laisser ma puissance supérieure prendre soin de ma volonté et de ma vie ?
Je renforce ma décision de laisser ma puissance supérieure prendre soin de ma volonté et de ma vie ainsi :
- en reconnaissant que je suis impuissant devant la vie et que je n’en ai pas la maîtrise ;
- en admettant qu’une puissance supérieure à moi-même puisse m’aider ;
- en m’en remettant alors à cette Puissance supérieure ;
- en appliquant la philosophie des programmes en 12 étapes dans tous les domaines de ma vie.
Comment la troisième étape me permet-elle de progresser à partir de la capitulation que j’ai vécue lors des deux premières étapes ?
La troisième étape me permet de progresser à partir de la capitulation que j’ai vécue lors des deux premières étapes en :
- en accueillant un rebond possible, un nouveau départ, la capitulation n’étant pas qu’une fin mais aussi un commencement ;
- en actualisant (et/ou en réactualisant) ma foi et en mettant (et/ou en remettant) Dieu au cœur de ma vie ;
- en m’offrant une perspective, un horizon à la suite de la capitulation.
Généralement, immédiatement après avoir capitulé, nous nous sentons pleins de bonne volonté. La bonne volonté survient souvent après un moment de désespoir ou de lutte pour le contrôle. Pourtant, avant que son usage ne devienne impératif, nous pouvons l’exercer et nous épargner ainsi certaines souffrances.
Comment, jusquà présent, ai-je montré de la bonne volonté dans mon rétablissement ?
J’ai assidûment et continuellement mis en application le programme de rétablissement qui m’a été proposé : réunions, littérature, parrainage, travail des étapes, services, ….
J’ai adhéré, un jour à la fois, à ce nouveau mode de vie.
Est-ce que, dans mon rétablissement, je lutte contre une chose en particulier ? Selon moi, que peut-il se produire si je deviens consentant à laisser agir le rétablissement dans ce domaine spécifique ?
En début de rétablissement je luttais contre l’obsession de consommer. Aujourd’hui, il ne me semble plus lutter contre quelque chose. Le programme m’a non seulement débarrassé de l’obsession de consommer mais également appris à lâcher prise sur les évènements de ma vie. Lorsque je laisse agir le rétablissement je suis en phase avec moi-même et mon environnement.
On remarque dans la troisième étape une progression spirituelle qui va de l’espoir à la foi, puis à la confiance. Lorsque nous débutons cette étape, nous sommes remplis d’un sentiment d’espoir qui provient de notre travail de la deuxième étape. L’espoir jaillit lorsque nous prenons conscience que notre vie est pleine de possibilités. Il n’y a pas encore de certitude concrète, juste les prémices d’un sentiment que, peut-être, nous pourrions réaliser nos désirs les plus profonds. Les doutes qui subsistent s’estompent lorsque l’espoir se transforme en foi. La foi nous propulse dans l’action ; pour atteindre nos objectifs, nous accomplissons alors le travail que nous recommande de faire ceux en qui nous avons confiance. Dans la troisième étape, la foi nous donne la capacité de prendre réellement une décision et de la transposer en acte. Après la pratique de la foi, la confiance entre en jeu. Nous avons probablement fait des progrès marquants dans la poursuite de nos objectifs ; maintenant nous avons la preuve que nous pouvons influer sur notre vie par des actes positifs.
Comment l’espoir, la foi et la confiance sont-ils devenus des forces positives dans ma vie ?
Je crois qu’en définitive l’espoir, la foi et la confiance ont toujours été des forces positives dans ma vie. Sans la présence de ces forces depuis mon plus jeune âge, je n’aurais sans doute pas survécu. Je peux constater les variations d’intensité de ces forces au cours de ma vie mais jamais leurs absences. Je dois aujourd’hui veiller quotidiennement à la mise en valeur de ces forces positives.
Quel nouvel acte puis-je poser pour appliquer les principes d’espoir, de foi et de confiance dans mon rétablissement ?
Afin d’appliquer les principes d’espoir, de foi et de confiance dans mon rétablissement, je me dois de l’actualiser en permanence. Il s’agit donc d’appliquer le programme quotidiennement dans tous les domaines de ma vie : inventaire, prière, méditation,…
Quels sont les signes qui me prouvent que je peux avoir confiance en mon rétablissement ?
Les signes qui me viennent à l’esprit et qui me donnent confiance en mon rétablissement sont sa qualité et sa durée. Je ne suis auparavant jamais parvenu à me maintenir abstinent aussi longtemps et d’une si belle manière. Je ne peux que convenir que le programme qui m’est proposé de mettre en oeuvre marche !
Le principe d’engagement prédomine dans le processus spirituel de la troisième étape. Répéter la décision de « confier », même si cette décision semble n’avoir aucun effet positif, est l’essence de cette étape. Nous pouvons pratiquer le principe d’engagement en renouvelant régulièrement notre décision et en continuant d’agir pour lui donner un sens et une solidité, par exemple, en voulant travailler les étapes suivantes.
Qu’ai-je fait récemment pour montrer mon engagement envers mon rétablissement et envers le programme ? (réunions, services, écritures, parrainage, fillonage, …)
Je poursuis depuis 6 ans de faire ce qui m’est proposé : assister à des réunions (physiques, Skype), avoir du service (rsg, secrétaire, littérature…), contacter mon parrain et mes amis, m’engager auprès de mes filleuls, lire de la littérature, travailler mes étapes, aller aux conventions…